L’alchémille. Achemilla vulgaris
Les noms vernaculaires donnés aux plantes, représentent un outil intéressant d’approche du végétal. Aspect, propriétés, utilisations, sont ainsi souvent implicitement évoqués.
L’alchémille et les alchimistes du moyen-âge ? Ces chercheurs « particuliers », aimaient à recueillir la rosée du matin perlant sur la feuille de l’alchémille, et la considéraient comme une eau précieuse, encore appelée rosée céleste, indispensable dans la recherche de réalisation de la pierre philosophale ! Le nom, alchémille, a été attribué à la plante, au regard de l’attention portée par cette corporation à ce végétal.
Manteau de Notre Dame est un autre nom vernaculaire de l’alchémille. Depuis très longtemps et de façon empirique, les médecins ont eu l’intuition de l’intérêt de cette plante pour le système génital féminin. Résoudre un problème de stérilité, agir sur les menstrues, ou rendre la virginité ; l’alchémille est devenue durant des siècles une plante importante pour la femme, voire la plante de la femme.
L’ère moderne a mis en évidence les nombreux constituants présents, et a permis une validation de ses propriétés.
Ainsi la composition chimique révèle une présence importante de tanins, caractéristique des Rosacées, côtoyant de nombreux flavonoïdes.
Des travaux scientifiques ont confirmé l’utilisation traditionnelle. Ses propriétés sont maintenant décrites avec précision et son activité régulatrice de la progestérone validée.
L’alchémille est donc actuellement considérée comme une plante utile dans la régulation hormonale.
Nous la retrouvons dans nos deux produits CYCLEDOUX et MENOAIDE.