Publié le

INTERVIEW AVEC ANNICK SIZUN

Bonjour Annick, vous êtes docteur en pharmacie et conseillère de la marque « INTIME ORGANIQUE PARIS » qui soigne les maux des femmes par les plantes. Vous avez 2 passions ? Le conseil santé et les médecines naturelles ? Pourquoi ces choix ? Parlez-nous de votre parcours et comment êtes-vous arrivée à soutenir cette marque ? Utilisatrices de Cycledoux et Ménoaide nous aimerions comprendre ce qui vous a portée dans cette direction…

Bonjour Fabienne, quelques décennies passées au comptoir de la pharmacie m’ont enseigné les limites de l’allopathie, notre médecine conventionnelle. Pour un problème, on propose une solution, et finalement quelle que soit la personne.

Ainsi, dans un premier temps, mon intérêt s’est d’abord porté vers l’homéopathie. L’approche médicale est très différente. Le patient est considéré dans son ensemble. On parle de terrain, de mode réactionnel, propres à chacun. Le traitement est personnalisé. Donc plus de solution « standard ».

Ensuite, je me suis « ré »intéressée à la phytothérapie. L’enseignement en faculté est court et absolument pas approfondi. Pourtant la base de notre médecine restera toujours le monde végétal !
La phytothérapie a été utilisée d’une façon empirique jusqu’à peu. Les progrès scientifiques ont permis des études qualitatives des plantes. On a appris à connaître leurs compositions chimiques. Les intuitions et le savoir-faire de nos anciens ont souvent ainsi été confirmés par ces différents travaux.


Le végétal est du matériel vivant, et son fonctionnement relativement proche du nôtre. Un végétal naît, évolue dans le temps, puis meure. A l’instar de l’être humain, beaucoup de réactions chimiques se font dans la plante. Quand nous la consommons, nous ingérons un organisme en adéquation avec le nôtre.
S’ajoutent les dernières avancées sur les besoins nutritionnels. Des nutriments : acides gras, minéraux, vitamines, se révèlent indispensables et souvent insuffisamment apportés.

Pour moi, le conseil en pharmacie ne s’arrête pas à la délivrance des ordonnances.
Mais aider à la prise de conscience de tous ces éléments évoqués précédemment.

CYCLEDOUX et MENOAIDE sont de beaux assemblages. Composés de plantes à actions régulatrices hormonales, mais aussi de plantes régulatrices de l’humeur, anti-oxydantes, ils contiennent également des vitamines et minéraux. L’ensemble des formules répond d’une façon globale aux besoins de la femme au cours de sa vie hormonale.

Que préférez-vous dans votre métier ?


Certainement le contact avec mes clients. Pouvoir partager mes passions en travaillant est un vrai privilège.

Vous êtes aussi au DU phytothérapie de Paris 13, quel est exactement votre rôle ?


Je vous parlais de composition chimique de la plante. Les différentes molécules composant le végétal, sont classées par famille par la structure chimique moléculaire, dont découlent les propriétés. Ceci constitue la pharmacognosie. C’est donc cette matière que j’enseigne.

Les pharmacies ont la possibilité de vendre des plantes naturelles, de plus en plus de gens cherchent à s’éloigner des remèdes médicamenteux. La nature reprend le dessus. Quel est votre avis à ce sujet ?


Je ne peux que me réjouir de cette dynamique.
Ceci induit de la part de ces personnes une meilleure prise en charge par eux-mêmes.

Actuellement, la médecine par les plantes connaît une période charnière. D’un côté portée par un regain sociétal de plus en plus important, cette médecine par les plantes fait cependant face à des difficultés multiples qui freinent son essor. Pensez-vous que nous sommes à la croisée de savoirs ancestraux et d’enjeux d’avenir ? Les compléments alimentaires s’adressent-ils seulement aux personnes en bonne santé pour leur apporter un confort de vie ?

Cela fait quelques années que cette dynamique est en route. De plus les gens sont sensibilisés aux dégâts des pesticides, à la pollution, au réchauffement climatique. C’est un même combat.
Comme le nom l’indique, le complément alimentaire complète l’alimentation. Il est intéressant pour nous aider dans nos fonctionnements, pas pour soigner des maladies.

On sent un désir croissant des patients de se prendre en main et de se diriger vers des produits naturels ? Est-ce que vous ressentez la même chose ?

Oui. Les personnes qui sont entraînées dans ce courant ont envie de se prendre en charge, d’être davantage responsables de leur environnement. Cela va de pair.

Quels sont vos conseils indispensables concernant les compléments alimentaires Cycledoux et Ménoaide ?


CYCLEDOUX et MENOAIDE accompagnent la femme dans la régulation hormonale. Il faut donc absolument que son statut hormonal soit défini.
Des précautions et contre-indications sont aussi à prendre en compte. Si la femme est interdite de tout traitement hormonal, CYCLEDOUX et MENOAIDE ne conviennent pas.

On fini par cette phrase : Connais-toi toi-même de Socrate. Que vous inspire t-elle ?

En 2020, se connaître soi-même n’est pas chose aisée ! 
Beaucoup d’informations arrivent de toutes parts. Et il arrive qu’elles soient contradictoires. En fonction de son vécu, de ses divers conditionnements, il faut arriver à se forger son opinion. C’est compliqué mais passionnant.
Je pense que l’on se connaît peu à peu, et que l’on peut aussi se découvrir. Et rien n’est jamais acquis. C’est aussi l’intérêt de la vie.